DISPOSITIFS et INSTALLATIONS
au Centre Georges Pompidou et à la XIe Biennale de Paris
1×7 Balayages
7 moniteurs en position verticale, modifiés en balayage
► Musée National d’art Moderne (centre Pompidou) du 10 au 21 Janvier 1979.
Une bande vidéo unique est diffusée sur 7 moniteurs dont les balayages sont modifiés afin de créer des symétries dans les deux axes (hauteur du dispositif : 238 cm). Lorsque les mouvements d’images donnent une impression de concentration sur les 4 moniteurs en haut gauche, la même image donne une impression de dispersion sur les 4 moniteurs en bas à droite. Le moniteur central, commun aux deux ensembles de quatre, est le seul à diffuser telle quelle l’image source.

Intermittences
Dispositif composé de 8 projecteurs programmés
► Musée National d’art Moderne (centre Pompidou) du 10 au 21 Janvier 1979.
Huit faisceaux de lumière provenant de 8 projecteurs de diapositives (sans diapositives) décalés en hauteur, largeur et profondeur, s’allument et s’éteignent selon une séquence programmée. Il n’y aucune image, mais seulement des alternances rythmées de lumière blanche sur le grand écran de la salle de cinéma débarrassée de ses sièges. Le spectateur peut se positionner entre les projecteurs et l’écran et regarder l’intermittence de sa propre ombre se déplacer en fonction de l’axe de chacun des projecteurs.

1=3 Autosynthèse
Système de rétroaction vidéo complexe
► Musée National d’art Moderne (centre Pompidou) du 10 au 21 Janvier 1979.
Un système de triple rétroaction vidéo (comparable à l’effet Larsen en acoustique), composé de 3 caméras et moniteurs monochromes qui alimentent chacune des trois composantes rouge-verte-bleue d’un écran couleur.

Faisceaux Black & Light
Film composé de trous projeté verticalement dans une boîte à brouillard
► Musée National d’art Moderne (centre Pompidou) du 10 au 21 Janvier 1979.
Une boucle originale extraite du film “Black and Light”, réalisé sans caméra par perforatrice de ruban pilotée par ordinateur, est présenté dans cette installation en projection verticale, dans une « boite à brouillard » (hauteur : 184 cm). Ainsi, sont donnés à voir le mouvement des douze rayons lumineux provenant des trous sur support opaque 16mm composant ce film.

6×3
Installation pour 6 moniteurs superposés
► XIe Biennale de Paris du 19 septembre au 2 novembre 1980.
Six moniteurs, en position verticale, superposés, ont l’alimentation des couleurs modifiée pour présenter 6 combinatoires : la sortie RVB du magnétoscope alimente les entrées RVB des moniteurs dans des ordres permutés : RVB – RBV – BRV – BVR – VBR – VRB.
Dans l’image, une forme blanche (donc non affectée par les permutations chromatiques), dont les mouvements sont conçus de façon à assurer une continuité visuelle entre le bas et le haut de l’image de telle sorte que la forme blanche semble passer d’un moniteur au suivant.

Quelques autres dispositifs & installations ont été réalisées.
Par ailleurs des projets ont été conçus mais jamais mis en œuvre notamment à cause de leur gigantisme, tels l’installation Trias 511, composée de 63 écrans.